> 1/3 de prairies en moins

En Wallonie, la surface des prairies permanentes a été réduite d’un tiers depuis la création de la PAC (Politique Agricole Commune) qui a poussé à l’intensification de l’agriculture. Cette perte nette de surface est essentiellement due, par ordre d’importance,

 

- à l’urbanisation,

- à la conversion de prairies en cultures arables (augmentation des surfaces du maïs-fourrage notamment)

- à la progression des zones forestières suite à la déprise agricole sur certains sols marginaux (plantations de résineux et de peupliers et recolonisation naturelle de la forêt suite à l’abandon des pratiques agricoles).

 

Quant aux surfaces de prairie restantes, elles ont été fortement intensifiées surtout à partir des années 1950 en Wallonie. Elle a consisté en une augmentation de l'utilisation des engrais minéraux, du resemis (avec ou sans labour) et du sursemis des parcelles avec des cultivars améliorés d’espèces fourragères, de la lutte contre les adventices avec des herbicides. Toutes ces pratiques ont permis une augmentation de la charge en bétail ou de la fréquence des coupes pour la production de fourrage provoquant une diminution de la diversité botanique en prairie.

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